Décidément aucun constructeur n'est à l'abri d'enquêtes et d'amende dans le cadre de la prise de conscience mondiale sur la triche aux émissions Diesel. Après le gigantesque scandale Volkswagen, des contrôles et des amendes un peu partout dans le monde et, plus récemment, le scandale chez Mitsubishi, c'est au tour de Nissan d'être dans le collimateur des autorités.
Le Nissan Qashqai dans la tourmente en Corée du Sud
Gros succès commercial du constructeur japonais Nissan, allié du français Renault, le modèle de SUV Qashqai serait au centre d'une enquête de la part des autorités sud-coréennes. Elles accusent la firme d'avoir elle aussi falsifié les résultats aux tests de pollution, comme l'ont fait Volkswagen et Mitsubishi (mais pas que).
Lundi 16 mai 2016, le ministre de l'Environnement sud-coréen a donc annoncé une amende pour le constructeur Nissan Motors, rapporte Reuters. Ce micro scandale n'a aucune comparaison avec les scandale Volkswagen ou Mitsubishi... mais tombe mal puisque Nissan et Renault ont profité de la mauvaise passe de Mitsubishi au Japon pour en prendre le contrôle en investissant 1,9 milliard d'euros dans son capital.
250 000 euros d'amende et près d'un millier de rappels
La Corée du Sud va infliger au constructeur Nissan une amende relativement faible : 250 000 euros selon Reuters. On est loin des dizaines de milliards d'euros que va coûter au groupe allemand Volkswagen le désormais célèbre "DieselGate". Mais c'est logique, le scandale Nissan a, pour l'instant, des dimensions très réduites.
Seulement 814 véhicules du modèle Qashqai seront rappelés dans le cadre de cette affaire par Nissan, obligé de se plier à la volonté du gouvernement sud-coréen. A moins que ce micro-scandale n'entraîne des contrôles partout dans le monde et qu'il fasse tache d'huile...