Avions cloués au sol : voyager en 2024 sera-t-il plus compliqué ?

Des avions au sol et des calendriers chamboulés

RTX, la maison mère de Pratt&Whitney, vit des heures compliquées. Elle vient d'annoncer une charge financière colossale de 3 à 3,5 milliards de dollars en raison d'un défaut sur ses moteurs d'avion. Cette faille ne concerne pas moins de 1 200 moteurs fabriqués entre 2015 et 2021. Résultat ? Des centaines d'Airbus A320neo vont rester au garage pour inspection et maintenance.

Mais l'impact ne s'arrête pas là. Le calendrier des compagnies aériennes, déjà mis à mal par la crise sanitaire, risque de subir un nouveau coup dur. RTX prévoit un « maintien au sol significatif » de ses A320 équipés des moteurs défectueux entre 2023 et 2026. Imaginez les têtes des directeurs des opérations et des planificateurs de vol qui devront jongler avec ces nouveaux aléas !

Un secteur en équilibre précaire

Et ce n'est pas tout. Le titre de RTX a déjà commencé à chuter, avec une baisse de 3,5 % avant même l'ouverture de la Bourse de New York. Les investisseurs voient rouge, conscients des retombées négatives sur l'ensemble du secteur aéronautique. Car oui, ce n'est pas seulement RTX qui trinque, mais tout un écosystème déjà fragile.

Dans ce contexte, la question de la compensation se pose. La charge financière annoncée par RTX inclut d'éventuelles indemnités pour les compagnies aériennes touchées. Reste à savoir si cela suffira pour apaiser les esprits et rétablir la confiance. En attendant, mieux vaut vérifier deux fois si votre vol n'est pas concerné par ces déboires mécaniques !

Voilà, une situation complexe qui place RTX, les compagnies aériennes, et même les passagers, face à de nouveaux défis à surmonter.