Tout le monde parle d’intelligence artificielle aujourd’hui, mais elle n’est que l’aboutissement d’un processus d’automatisation déjà bien entamé au sein des entreprises. Cela fait en effet plus d’une dizaine d’années qu’elles s’appuient sur une panoplie de logiciels pour se débarrasser de leurs tâches les plus répétitives.
Pivoty, l’IA agentique qui redéfinit l’automatisation d’entreprise
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Published on 25 août 2025 10h15
41 MILLIARDS $Le marché de l'IA agentique pourrait atteindre 41 milliards de dollars en 2030.
L’automatisation des tâches « à l’ancienne » a atteint sa limite structurelle
La vague du Robotic Process Automation (RPA) a permis d’imiter certaines actions humaines sur des logiciels métiers. Les plateformes no-code, elles, ont démocratisé la création de workflows simples sans qu’il soit nécessaire de savoir coder. Ces outils, bien que précieux, atteignent aujourd’hui leurs limites. Trop rigides, ils se brisent au moindre changement dans un processus, un format, parfois même une simple extension de fichier. Trop complexes, ils continuent d’exiger l’intervention d’intégrateurs spécialisés. Trop dépendants enfin d’infrastructures externes, ils suscitent de plus en plus de réticences dans un contexte où souveraineté et conformité des données sont devenues des priorités et même des obligations légales.
C’est précisément dans cet espace que s’avance Pivoty, jeune pousse française qui revendique un changement d’échelle. Sa promesse : franchir le pas vers une nouvelle génération d’automatisation, fondée sur l’intelligence artificielle dite agentique. Une IA capable de transformer un simple prompt écrit en langage naturel en automatisation complète, fluide et évolutive.
L’automatisation par IA agentique : une différence de nature, pas seulement de degré
Pivoty ne se contente pas d’améliorer l’existant. À la différence des robots logiciels classiques, programmés pour répéter mécaniquement une suite d’instructions, son IA conçoit elle-même le flux d’automatisation le plus adapté. Là où les plateformes no-code obligent l’utilisateur à dessiner patiemment chaque étape, Pivoty se contente d’une instruction en français pour planifier et exécuter l’ensemble. Et contrairement aux expérimentations open-source qui ont beaucoup fait parler d’elles — AutoGPT, BabyAGI, LangChain — mais qui restent instables et difficiles à déployer en entreprise, la solution se présente comme un produit industrialisé : robuste, doté d’une mémoire avancée et accompagné par un support professionnel.
Ce positionnement repose sur un choix stratégique fort : la souveraineté. Pivoty peut être installé directement sur les serveurs d’une entreprise ou dans son cloud privé, garantissant que les données sensibles ne quittent jamais son périmètre. À l’heure où les directions générales examinent chaque risque lié à la confidentialité, l’argument n’a rien d’anecdotique.
Pivoty : une IA agentique adaptative au service des employés
L’interface, elle, se veut volontairement dépouillée : un simple chat. Un manager demande à générer un rapport à partir de données brutes et à l’envoyer en PDF à son équipe ; l’IA orchestre l’extraction, la mise en forme et l’expédition sans qu’aucune règle préalable n’ait été programmée.
Derrière cette simplicité apparente, le moteur est sophistiqué. Développé en Rust pour allier performance et fiabilité, il repose sur une architecture multi-agent. Un agent principal agit comme un chef d’orchestre, déléguant à des sous-agents spécialisés des tâches précises : extraire une base, croiser des informations, interagir avec une API, générer un document. L’ensemble s’adapte en temps réel, comme une équipe virtuelle capable d’improviser en fonction des aléas.
Surtout, Pivoty ne recommence jamais de zéro. Sa mémoire hybride — combinaison de bases relationnelles, vectorielles et d’un graphe de connaissances évolutif — lui permet de capitaliser sur chaque expérience : il conserve la trace des projets passés, se souvient des erreurs rencontrées et des solutions trouvées, apprend les préférences des utilisateurs. L’automatisation devient ainsi presque « vivante » : elle s’affine au fil du temps et peut même créer ses propres outils pour répondre plus efficacement aux besoins récurrents.
Productivité et souplesse : la clé pour des économies d’échelle
Pour les entreprises, la valeur est technologique mais surtout économique. Les premiers retours montrent des gains spectaculaires : des automatisations qui mobilisaient deux jours de travail sont désormais réalisées en quelques heures, parfois en quelques minutes. Le retour sur investissement est immédiat, avec des économies qui se comptent en dizaines, voire centaines de milliers d’euros par an.
Mais au-delà de la productivité, Pivoty introduit une souplesse rare dans l’univers de l’automatisation. L’outil s’adapte aux changements de contexte sans qu’il faille tout recoder. Il renforce la sécurité en maintenant les données dans l’environnement interne de l’entreprise. Et il s’inscrit dans une logique éthique et durable, en refusant toute exploitation commerciale des données clients et en privilégiant des modèles sobres en consommation énergétique.
Pivoty se veut avant tout pragmatique : fournir aux entreprises une solution d’automatisation autonome, souveraine et efficace, capable de remplacer des heures de travail répétitif par quelques secondes de calcul. Dans un paysage saturé d’outils qui promettent beaucoup mais déçoivent souvent à l’usage, la startup mise sur une approche claire et directe : un prompt, une automatisation.