Gare à ces nouveaux radars qui vont se multiplier en France

Voie de covoiturage : 50% de fraudes

Dès janvier 2024, les radars de covoiturage vont être installés pour la première fois en France. Et c'est Lyon qui va avoir l'honneur de les tester en premier ! Situés sur les boulevards urbains M6-M7, ces radars visent à détecter le nombre d'occupants dans les véhicules empruntant la voie dédiée au covoiturage. Malgré une signalisation claire, mise en place en 2020, le taux de fraude atteint 50%. La ville de Lyon, avec l'aide de l'État et du fournisseur de radars, s'engage donc dans cette expérimentation pour faire respecter la loi et promouvoir une mobilité plus responsable.

Ces radars thermiques, un par sens de circulation, seront gérés par la police municipale de Lyon. Un agent dédié traitera les images captées, une demi-journée par semaine, pour identifier les infractions. Les clichés seront ensuite transmis à l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI). Mais y a-t-il vraiment assez d'agents pour mettre en place une telle mesure ? Néanmoins, l'installation et la maintenance des radars seront à la charge du fournisseur, dans le cadre d'un contrat avec l'État.

Nouveaux radars : encore plus de covoiturage à venir ?

L'objectif principal de ces radars est de réduire la fraude et d'encourager l'utilisation des voies de covoiturage. Les premières amendes seront envoyées dès janvier 2024. L'expérimentation, prévue jusqu'au 31 décembre 2025, inclura des évaluations régulières pour mesurer l'impact sur le taux de fraude et l'utilisation des voies de covoiturage. Ces évaluations permettront d'ajuster la stratégie et d'optimiser l'efficacité des radars. Des bilans seront faits au bout de 3,6 et 12 mois.

Avec cette mesure, le taux de fraude sur les voies de covoiturages devrait drastiquement baisser à Lyon. Si ces radars sont efficaces, nul doute que d'autres villes en France vont suivre l'exemple. Et peut-être que le covoiturage va être encore plus développé !