Tony Parker veut vous faire aimer les PER

Un nouveau projet largement soutenu

Mercredi 15 novembre, le sommet de la Samaritaine à Paris vibrait d'un événement hors du commun. Serge Bueno, aux commandes de Smart Good Things, a convié un plateau prestigieux de partenaires pour lancer officiellement son projet. Des figures telles que Thierry Cotillard, Christian Estrosi, Jean-Christophe Tortora, et le célèbre Tony Parker ont marqué de leur présence ce lancement, saluant le slogan prometteur : « Après la retraite par répartition et par capitalisation, voici la retraite par la consommation ! »

L'idée est aussi simple qu'innovatrice : permettre aux Français d'accumuler de l'épargne retraite à travers leurs achats quotidiens. Cédric Osternaud, Directeur général de Smart Good Things, décrit le mécanisme : les consommateurs achètent des cartes-cadeaux, utilisables chez des enseignes partenaires, générant un cashback significatif. Ce cashback, au lieu d'être reversé immédiatement, est destiné à l'épargne retraite, avec une promesse d'investissement futur dans des produits comme le PER ou l'assurance-vie. 80 à 90% des commissions versées par les enseignes sont directement reversés au client. Par ailleurs, si le consommateur ne place pas l'argent accumulé en cashback sur un PER, il devra attendre au moins 17 ans pour pouvoir le récupérer.

Tony Parker en tête d'affiche

Serge Bueno ne lésine pas sur les moyens pour promouvoir son projet. S'appuyant sur des personnalités influentes et des médias, il vise à populariser le concept. Le rôle de Tony Parker est central : de basketteur à entrepreneur, il incarne l'esprit novateur et la confiance nécessaire pour séduire le public. Le quadruple vainqueur de la NBA avec les San Antonio Spurs (2003, 2005, 2007 et 2014) a été propulsé directeur général délégué de la société. Les deux hommes se connaissent depuis leur partenaire commun dans le club de Basket français, l'ASVEL, 21 fois champion de France.

Le "projet fou" de Smart Good Things est ambitieux. Toutefois, de nombreuses interrogations demeurent, notamment sur son fonctionnement pratique, sa fiscalité, et les garanties offertes aux épargnants. Le parcours de Serge Bueno, de l'échec initial avec Sodastream, qu'il a lancé en 2005, à la réussite des boissons en poudre éco-responsables, témoigne de sa capacité à transformer les obstacles en opportunités. Pour correctement lancer le projet, l'entrepreneur franco-israélien propose aux 600 000 premiers inscrits, une carte d'abonnement au programme Casino Max, facturé 99 euros par an. Cependant, l'avenir de ce projet innovant dépendra de sa capacité à concrétiser ses promesses et à gagner la confiance des consommateurs.