Zones à Faibles Émissions : seules 5 villes seront finalement concernées

En réponse aux propositions du Comité Ministériel de la Qualité de l’Air en Ville, le gouvernement a décidé d’alléger les restrictions relatives aux Zones à Faibles Émissions (ZFE). Seules cinq agglomérations devront appliquer des mesures restrictives de la circulation des véhicules, laissant plus de marge de manœuvre aux autres villes.

Anton Kunin
Par Anton Kunin Modifié le 11 juillet 2023 à 10h13
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40 μg/m3A Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg et Rouen, la concentration de polluants dépasse les 40 μg/m3, ces villes doivent donc mettre en place de Zones à Faibles Émissions.

ZFE : seules Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg et Rouen seront finalement concernées

Seules les agglomérations dépassant régulièrement les seuils réglementaires de qualité de l’air (40 μg/m3) auront l’obligation de mettre en œuvre des restrictions de circulation, les fameuses Zones à Faibles Émissions (ZFE), a annoncé le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Il s'agit de Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg et Rouen. Ces villes devront bannir les voitures diesel de plus de 18 ans d'ici le 1er janvier 2024, ainsi que les voitures diesel de plus de 14 ans et les voitures à essence de plus de 19 ans d'ici le 1er janvier 2025. Cette décision modifie les plans initiaux qui prévoyaient la mise en place de ZFE dans 42 métropoles de plus de 150.000 habitants d'ici 2025.

Le ministère précise par ailleurs que cette interdiction ne concerne que les voitures, laissant hors champ les véhicules utilitaires légers et les poids lourds. En outre, chaque agglomération est libre de déterminer les détails du dispositif, notamment les dérogations, les plages horaires et la possibilité de mettre en place un pass autorisant certains véhicules à circuler malgré les restrictions.

Les Zones à Faibles Émissions ne seront pas instaurées là où la qualité de l’air est déjà suffisamment bonne

Cet allègement des obligations permettra au gouvernement de concentrer ses moyens et son accompagnement sur les cinq territoires où la pollution de l’air est la plus forte. Cela permet une transition plus ciblée vers des solutions écologiques et durables, sans pour autant négliger la justice sociale.

L'amélioration de la qualité de l'air dans certaines villes a également influencé cette décision. Toulouse, Grenoble et Reims, par exemple, ont réussi à améliorer la qualité de leur air en 2022 et sont donc exemptées de renforcer les restrictions de circulation. Cela prouve que les efforts déployés par les villes pour améliorer la qualité de l'air peuvent porter leurs fruits et avoir un impact significatif sur la législation environnementale.

Anton Kunin

Après son Master de journalisme, Anton Kunin a rejoint l'équipe d'ÉconomieMatin, où il écrit sur des sujets liés à la consommation, la banque, l'immobilier, l'e-commerce et les transports.

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