À quelques jours de la rentrée, le 1er septembre marque une date pivot pour les parents, salariés, consommateurs : aides scolaires, garde d’enfants, formulaires administratifs, santé publique et pouvoir d’achat verront leur quotidien bousculé. Découvrez les changements majeurs et leurs impacts concrets.
Aides sociales, arrêts de travail, don du sang : tout ce qui change au 1er septembre 2025

Le 1er septembre 2025 arrive avec une série de mesures aux répercussions sensibles sur la santé, la consommation, l’éducation et le pouvoir d’achat des Français. À travers les bourses, le dépistage néonatal, le don du sang, la garde d’enfants, les arrêts de travail, la retraite progressive et les tarifs du gaz, découvrez ce qui change à l’aube de la rentrée scolaire.
Aides éducatives et garde d’enfants : les aides sociales évoluent
La rentrée scolaire ne se limite pas à un retour en classe. Le 1er septembre, elle s’accompagne d’une refonte partielle des dispositifs de soutien aux familles.
Dès le 1er septembre, la campagne de demande de bourses des élèves pour le collège et le lycée s’ouvre officiellement. Les montants attribués varient en fonction des ressources et du nombre d’enfants à charge : entre 120 et 516 euros pour les collégiens, et de 495 à 1 053 euros pour les lycéens. Les familles ont jusqu’au 16 octobre 2025 pour déposer leur demande.
Parallèlement, les modalités du Complément de libre choix du mode de garde (CMG) évoluent dès le 1er septembre pour les familles monoparentales. Cette aide est désormais étendue jusqu’aux 12 ans de l’enfant, contre un plafond d’âge inférieur auparavant. Cette mesure, ciblée sur les foyers les plus précaires, s’applique sans que les parents aient à effectuer une démarche administrative, le versement devenant automatique.
Santé publique et démarches : un tour de vis administratif
Le 1er septembre est aussi synonyme de rigueur dans la gestion des arrêts de travail. Un durcissement procédural entre en vigueur, exigeant désormais l’usage exclusif du formulaire officiel Cerfa imprimé. Toute autre version — y compris scannée ou photocopiée — est déclarée invalide. « À compter de cette date, tous les arrêts de travail qui ne sont pas dématérialisés devront être transmis sur le papier officiel ... sera considéré comme un faux et rejeté par l’Assurance maladie », avertit l’organisme dans une déclaration.
Côté dépistage néonatal, un élargissement du programme public se concrétise. Trois nouvelles maladies sont désormais recherchées dès la naissance : le déficit immunitaire combiné sévère (DICS), l’amyotrophie spinale infantile (SMA) et le déficit en acyl-coenzyme A déshydrogénase des acides gras à chaîne très longue (VLCAD). Selon le ministère de la Santé, « Les centres régionaux de dépistage néonatal seront en charge du déploiement de ces trois nouveaux dépistages ... pour les enfants nés à compter du 1er septembre 2025 ». Avec ces ajouts, le nombre total de pathologies contrôlées s’élève désormais à 16.
Les conditions encadrant le don du sang évoluent également. Désormais, les actes médicaux ou esthétiques comme le tatouage, le piercing ou l’acupuncture n’imposent plus qu’un délai d’exclusion de deux mois, contre quatre précédemment. De plus, l’implantologie dentaire avec substituts osseux n’est plus considérée comme une contre-indication. Ces modifications visent à élargir le vivier de donneurs, alors que 10 000 dons sont requis chaque jour pour répondre aux besoins nationaux.
Travail et pouvoir d’achat : mesures ajustées pour la rentrée
En parallèle de ces mesures sanitaires et familiales, des changements majeurs affectent le pouvoir d’achat et les conditions de travail dès le 1er septembre.
D’abord, une réforme de la retraite progressive entre en vigueur. L’âge minimum pour en bénéficier passe de 62 à 60 ans, sous conditions. Pour y accéder, il faut avoir validé 150 trimestres, continuer à travailler entre 40 % et 80 % d’un temps plein, et obtenir l’accord explicite de l’employeur. Cette mesure entend accompagner plus souplement la transition entre activité et retraite, dans un contexte social tendu.
Autre mesure appréciée des consommateurs, une baisse modeste mais réelle du prix du gaz. Le tarif du kilowattheure TTC recule de 2,41 %, passant de 0,10801 € à 0,10540 €. Cela représente une économie d’environ 29 euros sur une consommation annuelle moyenne de 11 200 kWh, faisant baisser la facture de 1 540 à 1 511 euros. En revanche, l’abonnement annuel reste inchangé à 330,80 euros, ce qui limite l’impact global sur le budget énergétique des ménages.
